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Les politiques d’insertion professionnelle en direction des publics « jeune »

Last updated on 9 juillet 2023

Contenu de l'article

En France, les politiques d’insertion pour les jeunes concernent les personnes âgées de 15 à 25 ans révolus. Pour les jeunes avec une RQTH ou issus des Quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) ou des Zones de revitalisation rurale (ZRR), certains dispositifs prévoient des dérogations jusqu’à 29 ou 30 ans. Par ailleurs, de nombreux dispositifs s’adressent aux NEET c’est-à-dire aux Jeunes qui ne sont « ni en emploi, ni en études, ni en formation » (de l’anglais Not in Employment, Education or Training) qui sont le cœur de cible de nombreux dispositifs et mesures.

Ces politiques évoluent très rapidement pour s’adapter au plus près du terrain selon les retours d’expérience. Comme le montre cette chronologie des politiques d’insertion des jeunes, la France connait une première phase de politique d’insertion des années 1975 à 2000 au cours desquelles il s’agit de faire face à la montée du chômage, et une deuxième phase, de 2001 à 2021, où l’accent est mis sur l’autonomie financière accordées aux jeunes.

Ces politiques d’insertion prennent la forme de « plan », de « programme », de « dispositif », ou de « mesure » selon leur ampleur et le niveau où elles ont été actées et/ou mises en œuvre.

🎯 Au niveau national

Présentation des différents plans et dispositifs.

➡️ Service public de l’emploi

Il est composé de Pôle emploi (opérateur central), de Cap emploi et des Missions locales.

Pôle emploi est chargé de l’inscription des demandeurs d’emploi et de leur indemnisation le cas échéant. Le réseau de Pôle emploi est composé de 902 agences de proximité et 146 agences de services spécialisées.

Les jeunes inscrits à Pôle emploi bénéficient d’un suivi simple s’ils ne sont pas très éloignés de l’emploi, d’un accompagnement guidé s’ils ont besoin d’être appuyés par leur conseiller référent, ou bien d’un accompagnement renforcé pour les plus éloignés de l’emploi.

Ces trois modalités de suivi s’appliquent également aux autres demandeurs d’emploi. La différence étant qu’à la suite de l’entretien d’inscription et de diagnostic (EID) le jeune doit se voir proposer une solution dans les 4 mois qui suivent.

Les Cap emploi sont des organismes de placement spécialisés (OPS) exerçant une mission de service public. Ils sont chargés de la préparation, de l’accompagnement, du suivi durable et du maintien dans l’emploi des personnes handicapées, dont les jeunes également.

Les Missions locales existent depuis plus de trente ans . Elles ont développé un accompagnement global en direction des jeunes. Elles traitent l’ensemble des difficultés d’insertion : emploi, formation, orientation, mobilité, logement, santé, accès à la culture et aux loisirs. Il s’agit d’une approche globale pour lever les obstacles à l’insertion.

Autrefois distincts, les services de Pôle emploi et de Cap emploi proposent depuis 2018 un guichet unique et certains demandeurs d’emploi avec une RQTH sont suivis directement par Pôle emploi (il est possible qu’ils fusionnent à terme).

➡️ Service public de l’insertion et de l’emploi (SPIE)

En 2019, l’État lance une concertation avec des territoires pour mieux lutter contre la pauvreté. 14 expérimentations ont lieu dès 2020. Début 2022, 79 territoires déploient le Service public de l’insertion et de l’emploi.

La Métropole de Lyon fait partie des 14 premiers territoires à expérimenter le SPIE dont les objectifs reposent sur 4 grandes orientations :

  1. Simplifier les démarches et les différentes étapes pour les personnes jusqu’au retour à l’emploi. Chaque point d’entrée du dispositif doit être le bon (sorte de guichet unique de l’insertion).
  2. Accélérer le retour à l’activité en raccourcissant les délais et en renforçant la coordination entre les intervenants. La personne n’expose sa situation qu’une fois : « dites-le nous une fois ».
  3. Faire émerger des projets et permettre aux personnes de rebondir vers de nouveaux métiers.
  4. Lever tous les freins en accompagnant la personne sur toutes les difficultés qu’elle rencontre.

➡️ Plan 1 jeune, 1 solution

Ce plan lancé en 2020 vise à proposer une solution à chaque jeune en mobilisant plusieurs leviers : aide à l’embauche pour les entreprises, formation, accompagnement, aide financière pour les jeunes en difficulté.

Le dispositif prévoit 3 axes :

  1. Faciliter l’entrée dans la vie professionnelle : aide à l’embauche (CIE, PEC, VTE, Apprentissage, Professionnalisation) et missions de service civique.
  2. Orienter et former : nouvelles formations qualifiantes ou pré-qualifiantes, notamment dans le secteur du soin et de la santé ; formations numériques, parcours individualisés pour les décrocheurs de 16 à 18 ans ; places supplémentaires pour suivre un CAP ou un BTS.
  3. Accompagner des jeunes éloignés de l’emploi en construisant et en renforçant les parcours d’insertion sur mesure.

A la signature du contrat avec la structure d’insertion, le jeune bénéficie d’un accompagnement personnalisé ; il est suivi par un conseiller dédié tout au long de son parcours jusqu’à l’accès à un emploi durable.

Ce parcours est constitué d’un programme intensif de 15 à 20 heures par semaine composé de différents types d’activités :

  • Points réguliers avec le conseiller référent.
  • Ateliers collectifs avec d’autres jeunes.
  • Stages et immersions en entreprise pour découvrir les métiers et le monde de l’entreprise.
  • Toutes les solutions du plan « 1 jeune, 1 solution » : formations qualifiantes, service civique, prépa-apprentissage, École de la 2e chance, EPIDE, etc.
  • Une application mobile pour suivre l’évolution de son parcours.

L’aide exceptionnelle de 5 000 € ou 8 000 € pour le recrutement d’un jeune en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation est prolongée jusqu’au 30 juin 2022.

➡️ Parcours emploi-compétences (PEC)

Le Parcours emploi compétences est un contrat aidé qui se substitue aux CUI-CAE et concerne donc le secteur non-marchand. C’est un contrat de droit privé, en CDD ou CDI avec généralement une durée minimale de 6 mois. Le PEC repose sur un triptyque emploi-accompagnement-formation.

L’association qui embauche un jeune en PEC reçoit une aide mensuelle à l’insertion professionnelle versée par l’État :

  • 80% du Smic horaire brut pour les résidents des quartiers prioritaires de la ville (QPV) et zones de revitalisation rurale (ZRR).
  • 65% pour les jeunes de moins de 26 ans (30 ans pour les travailleurs en situation de handicap).
  • 30 à 60% pour les autres publics.

En échange de cette aide, l’association désigne un tuteur et propose des actions de formation en interne (parcours d’accueil, remise à niveau, validation des compétences) et remet au jeune une attestation d’expérience professionnelle en fin de contrat.

C’est le Service public de l’emploi (Pôle Emploi, Mission locale et Cap Emploi) qui oriente les personnes vers ces contrats après un diagnostic global des freins d’accès à l’emploi.

➡️ Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (PACEA)

Créé en 2016, le PACEA est le cadre contractuel de l’accompagnement des jeunes par les Missions locales. Il concerne tous les jeunes de 16 à 25 ans révolus. Le PACEA propose un accompagnement individuel et collectif sous la forme de parcours composés de formations, d’ateliers, de mises en situation professionnelle et d’actions mises en place par des structures partenaires selon les besoins identifiés.

La Garantie jeunes est l’une des modalités de ce parcours. Elle consiste en un accompagnement intensif et collectif sur douze mois avec une période de « sas » collectif en Mission locale pendant un mois environ (20h par semaine) où le jeune suit des ateliers (rédaction de CV, lettre de motivation, posture du demandeur d’emploi, entretiens individuels, etc.). A l’issue du sas, le jeune suit un parcours personnalisé. Il peut bénéficier d’une allocation de près de 500 €.

À noter que ce dispositif est amené à être remplacé par le Parcours AJI (PAJI). Cf. proposition de loi du 15 juin 2021.

➡️ Contrat d’engagement jeune (CEJ)

Le Contrat d’Engagement Jeunes (CEJ) s’inscrit dans la continuité du plan « 1 jeune, 1 solution ». Il remplace la Garantie Jeunes depuis mars 2022 (les contrats existants sont poursuivis en l’état jusqu’à leur terme).

Il s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans révolus (ou 29 ans en cas de RQTH). Il est plus exigeant que ne l’était la Garantie jeunes avec pour objectif une entrée plus rapide et durable dans l’emploi. Une allocation pouvant aller jusqu’à 500 € est possible.

Le CEJ propose un accompagnement individuel et intensif de 15h à 20h par semaine qui peut durer de 6 à 12 mois, voire 18 mois dans certains cas. Il s’adresse aux jeunes classés dans la catégorie des NEET et qui rencontrent des difficultés pour trouver un emploi. Le CEJ les aide à définir leur projet professionnel.

Le parcours du jeune en CEJ est sensiblement le même que celui prévu dans le plan « 1 jeune 1 solution ».

➡️ Établissement pour l’insertion dans l’emploi (Epide)

Les EPIDE sont des établissements publics administratifs qui dépendent des ministères du Travail, de la Cohésion du territoire et de la Défense.

Ils s’adressent aux jeunes âgés de 17 à 25 ans révolus, ayant leur résidence habituelle en métropole, titulaire d’un Baccalauréat maximum, sans qualification ou en voie de marginalisation. Ils doivent être en règle avec la JDC et être aptes médicalement. Les jeunes de nationalité étrangère sont acceptés si leur situation leur permet d’accéder à un emploi.

Le séjour dure en moyenne 8 mois pendant lesquels les volontaires bénéficient d’un parcours d’insertion, de formations, d’un étayage éducatif et citoyen, et d’un soutien sanitaire et social et administratif.

Le cadre est d’inspiration militaire (uniforme, cérémonie des couleurs hebdomadaire, chant de la Marseillaise). Les jeunes sont logés à l’internat du lundi au vendredi.

Pendant la durée du séjour, les jeunes peuvent passer des certifications ou des qualifications pour faciliter leur insertion dans la société :

  • CFG     (Certificat de Formation Générale).
  • PIM      (Passeport Internet et Multimédia).
  • PCIE    (Passeport de Compétences Informatiques Européen).
  • ASR     (Attestation de Sécurité Routière).
  • SST     (Sauveteur Secouriste du Travail).
  • PSC1   (Formation de base Prévention et Secours Civiques de niveau 1).
  • Le code et le permis de conduire.

Il existe 19 EPIDE en France, dont un dans la Métropole de Lyon : EPIDE Lyon-Meyzieu.

➡️ Accompagnement intensif des jeunes (AIJ)

Ce dispositif mis en place par Pôle emploi s’adresse aux jeunes demandeurs d’emploi de 16 à 30 ans. Un conseiller spécialisé aide le jeune de manière intensive pour lui permettre d’élargir ses cibles professionnelles et prospecter des employeurs :

  • Préparation d’argumentaires.
  • Mise en avant des points forts.
  • Apprentissage des techniques de recherche d’emploi.
  • Décryptage des attentes des recruteurs.

Dans le cadre du plan « 1 jeune, 1 solution », le Gouvernement augmente les moyens financiers alloués à Pôle emploi pour renforcer cet accompagnement intensif.

➡️ Période de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP)

L’immersion dans l’entreprise est un élément indispensable pour permettre aux jeunes de tester leurs projets professionnels. Cette mise en situation peut aller d’une journée à un mois et n’ouvre pas droit à rémunération. Pour faire une PMSMP il faut établir une convention entre le jeune, l’entreprise et un prescripteur.

Cette période d’immersion permet au jeune de découvrir un métier, de confirmer un projet professionnel ou d’acquérir de nouvelles compétences et expériences.

Les prescripteurs de plein droit sont le Pôle emploi, les Missions locales, les Cap emploi, les structures d’insertion par l’activité économique (SIAE) – à l’exception des ETTI. On trouve aussi les conseils départementaux et les organismes proposant des actions de préparation à l’apprentissage.

➡️ Parrainage pour l’emploi

Le profil-type du jeune parrainé est âgé de 16 à 30 ans ; il est engagé dans une démarche active de recherche d’emploi. Son projet professionnel est défini ou en cours mais il manque d’aide et de soutient ; il a besoin de mieux connaître le monde de l’entreprise et de développer des relations professionnelles.

Plus de 600 structures œuvrent pour le parrainage : Missions locale, associations d’insertion, centres sociaux, associations « Nos Quartiers ont du Talent », Clubs régionaux d’entreprises partenaires de l’insertion (CREPI) ou clubs de la « Fondation Agir contre l’Exclusion » (FACE), etc.

Les parrains et marraines sont des professionnels de tous horizons qui accompagnent un ou plusieurs jeunes dans leurs démarches de recherche d’emploi pour une durée de 6 mois ou plus. Ils ont accès à des ressources documentaires et sont conseillés par la structure de parrainage.

L’annuaire du parrainage disponible sur le site du Ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion permet de trouver une structure en indiquant le code postal ou la ville.

➡️ PAQTE

Le PAQTE est une initiative du ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales qui vise à rapprocher les jeunes habitants dans un QPV à l’entreprise et vice-versa dans le cadre de la politique de la ville :

  • Favoriser le dialogue entre l’entreprise et les jeunes qui habitent dans un quartier populaire via des partenariats avec les collèges de REP et REP+ avec le stage de 3e notamment.
  • Promouvoir l’insertion professionnelle par l’alternance des jeunes des quartiers populaires :  organisation de journées annuelles d’information sur les métiers pour les élèves de la 4ème à la 1ère, ouverture de prépa-apprentissage, etc.
  • Améliorer en continu les pratiques RH des entreprises afin d’éviter les biais discriminants à l’embauche et pendant la carrière. Vigilance sur les biais de recrutement, favoriser l’égalité des chances, utiliser le dispositif des emplois francs, etc.
  • Booster la politique d’achats responsables notamment auprès des entreprises implantées dans les quartiers populaires. Mise en relation des entreprises avec les structures d’insertion présentes dans la QPV, etc.

La politique de la ville est une politique de cohésion urbaine et de solidarité envers les quartiers les plus défavorisés. Elle vise à restaurer l’égalité républicaine et à améliorer les conditions de vie des habitants.

➡️ « Tous gagnants »

« Tous gagnants » est une boite à outils innovante pour faire le lien entre les entreprises et les acteurs de l’emploi. Elle permet de gagner du temps sur les processus d’accès à l’emploi, de sécuriser l’embauche d’un jeune, de connaître les aides à l’embauche et de s’inspirer des bonnes pratiques d’intégration des jeunes dans l’emploi.

Parmi les outils disponibles, on trouve des fiches concernant :

  • Les acteurs de l’IAE (entreprise d’insertion, GEIQ, etc.),
  • Les méthodes d’orientation et de recrutement (fiche d’évaluation en milieu de travail, etc.),
  • Les mesures incitatives de recrutement (fiche Emploi francs, fiche Parcours emploi compétences, etc.),
  • Les actions de formation (fiche OPCO, fiche sur les plans de formation, etc.).
  • Les dispositifs d’accompagnement (fiche parrainage, fiche sur l’alternance, etc.).

➡️ Aides à l’embauche des jeunes

Les aides financières à l’embauche pour les entreprises font partie des politiques d’insertion professionnelle qui visent les jeunes.

↘️ Emplois francs (QPV)

Entreprise embauchant un demandeur d’emploi ou une personne en contrat de sécurisation professionnelle ou un jeune suivi par une mission locale non inscrit en tant que demandeur d’emploi, résidant dans un QPV, embauché en CDI ou en CDD pour au moins 6 mois.

↘️ Contrat d’apprentissage

Les aides concernant la conclusion d’un contrat d’apprentissage entre le 1er juillet 2020 et le 30 juin 2022 sont majorées ; le diplôme ou le certificat professionnel préparé en contrat d’apprentissage ne doit pas être supérieur au niveau Bac +5.

🎯 Au niveau régional

Dispositifs régionaux et déclinaisons des plans nationaux au niveau de la région.

➡️ Plan jeunes – Pacte rebond pour l’emploi (AuRA)

Le « Plan Jeunes » est la déclinaison mise en place par la Région Auvergne Rhône Alpes du plan national « 1 Jeune 1 Solution ».

La Région souhaite intervenir directement sur le marché du travail local en vue :

  1. De multiplier les mises en relation entre l’offre d’emploi existante et les jeunes décrocheurs.
  2. D’aider les entreprises à développer leurs capacités d’intégration de ce public.

Ce plan prend la forme d’appels à projets pour favoriser l’emploi durable des jeunes en déployant des médiations actives, notamment grâce à la Méthode IOD (Intervention sur les offres et demandes) développée par l’association TRANSFER.

L’IOD propose un ensemble de démarches innovantes de médiation et de soutien :

  • Recrutement sans CV.
  • Entretien avec l’employeur devant le poste de travail.
  • Le jeune n’est pas mis en concurrence avec d’autres candidats sur le poste.

Le critère essentiel étant l’envie et la motivation du jeune. Si nécessaire, une remise à niveau est mise en place pour muscler le profil du jeune avant l’embauche. Du début à la fin du processus, l’employeur n’a qu’un seul interlocuteur ; un suivi post-embauche est assuré par le conseiller.

L’appel à projet 2022-2023 se concentre sur 7 départements en Auvergne Rhône-Alpes. Les porteurs de projets s’engagent pour 3 ans. Les financements régionaux s’effectuent dans la limite de 75% (le reste doit être complété par une demande de subvention auprès du FSE+).

➡️ Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Jeunes (FIPJ)

Le FIPJ a été conçu dans le cadre de la mise en œuvre du droit à l’accompagnement vers l’emploi durable afin de lever les freins rencontrés par les jeunes durant leur parcours d’insertion. Il peut s’agir d’aides directes pour sécuriser les parcours (logement, santé, mobilité) ou indirectes avec le concours d’opérateurs intermédiaires.

Des partenaires comme les Missions locales ou les représentants des collectivités territoriales peuvent être associés au suivi du FIPJ.

➡️ Auvergne-Rhône-Alpes Orientation

Cette association créée à l’initiative de la Région fédère les acteurs de l’orientation, de la promotion des métiers, de la formation, les acteurs économiques, les institutions locales et nationales ainsi que les réseaux consulaires (voir encadré ci-dessous) pour offrir une information coordonnée sur l’orientation scolaire et professionnelle.

Tumo Lyon, Auvergne-Rhône-Alpes est un programme pédagogique extrascolaire innovant et gratuit pour des collégiens et lycéens âgés de 12 à 18 ans dans l’animation, le cinéma, la robotique, la musique, la modélisation 3D, le design graphique, la programmation et le jeu vidéo. La pédagogie repose sur de l’autoformation, des labs animés par des professionnels et des masterlabs avec l’intervention d’experts internationaux.

Région, Rectorat de la région académique, DRAAF, DREETS, Via Compétences, Fédération régionale des Écoles de production, Fédération régionale des MFR, CCIR, MEDEF Auvergne-Rhône-Alpes, Université de Lyon, collectivités territoriales, etc.

➡️ Via compétences

C’est le CARIF-OREF (Centre d’animation de ressources et d’information sur la formation et l’Observatoire régional emploi-formation) de la Région Auvergne Rhône-Alpes qui accompagne l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines de l’orientation, de la formation et de l’emploi.

Via Compétences est mandaté pour recenser, indexer et afficher l’offre de formation régionale (initiale, apprentissage et formation continue). La base de données Ofeli (Offre de formation en ligne) alimente les outils de Pôle emploi, des Missions locales et d’autres sites nationaux. Ce sont les organismes de formation qui saisissent leurs offres de formation et leur actualité dans la base.

Concernant le public jeunes, Via Compétences propose un répertoire des mesures pour l’accompagnement des jeunes déscolarisés.

Côté Formations est la partie grand public de Via Compétences qui permet de trouver des informations utiles pour les personnes ayant un projet de formation ou de reconversion professionnelle.

➡️ Aides régionales

La région Auvergne-Rhône-Alpes propose plusieurs aides :

↘️ Pass’ Région

C’est une carte pour les jeunes valable dans toute la région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle permet la gratuité des manuels scolaires pour les lycéens, et propose de nombreuses réductions sur la culture, la pratique sportive, etc.

Une aide est accessible sous conditions pour le financement du BAFA / BAFD, BNSSA ou du permis B.

↘️ Aide au permis B

Aide de 200 € si le permis se passe dans une auto-école de la région, même en conduite accompagnée.

L’aide est cumulable avec une aide de 200 € dans le cadre du Pass’Région en contrepartie d’heures de missions dans une association.

↘️ Carte illico solidaire

Cette carte gratuite et valable 1 an offre une réduction immédiate de 75% sur les billets de train en 2nde classe. Permet de se rendre gratuitement aux entretiens d’embauche et aux entretiens préalables à une formation pour les jeunes de moins de 26 ans en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation et les jeunes inscrits en Missions locales.

🎯 aux niveaux départemental et Métropole de Lyon

Structures et dispositifs au niveau du Nouveau Rhône et de la Métropole de Lyon.

➡️ Programme Métropolitain d’Insertion pour l’Emploi (PMI’e)

Le PMI’e est un programme d’insertion au service des personnes éloignées de l’emploi et des précaires. Il met l’accent sur l’appui social et l’insertion professionnelle des personnes durablement sans emploi et incite les entreprises à s’engager en faveur de l’insertion.

Le deuxième PMI’e (2022-2026) se déploie sur 5 axes principaux dont le 3e concerne plus particulièrement les jeunes :

  1. Lutter contre l’exclusion sociale et améliorer l’accès aux droits.
  2. Garantir des parcours d’insertion personnalisés sans rupture.
  3. Favoriser l’insertion des jeunes en précarité via notamment la création du Revenu Solidarité Jeunes et la lutte contre le non-recours à l’accompagnement pour les jeunes de 16 à 30 ans.
  4. Accompagner l’engagement des employeurs et des salariés en faveur de l’insertion.
  5. Soutenir le développement des entreprises à vocation d’insertion.

Deux modes d’action ont été privilégiés : renforcer la participation des personnes concernées et coordonner les acteurs du territoire pour simplifier l’accès au public.

Des appels à projets mobilisent le FSE+ sur les objectifs prioritaires suivants :

  • Accompagnement socioprofessionnel renforcé des publics les plus éloignés de l’emploi.
  • Actions pour lever les freins à l’employabilité.
  • Mise en activité professionnelle.
  • Relation avec les employeurs.
  • Animation des programmes d’insertion pour rendre les dispositifs plus efficaces.

La Métropole de Lyon gère le FSE+ en subvention globale par voie de délégation de l’État depuis 2015.

Le PMI’e est piloté par le Pacte territorial d’insertion pour l’emploi (PTI’e) qui réunit les acteurs de la gouvernance du programme dont l’animation locale est confiée aux Comités territoriaux insertion pour l’emploi (CTIe) qui font des remontées d’information.

Parmi les projets concrets mis en place dans le cadre du PMI’e on trouve :

  • Les Rencontres Information et Orientation.
  • Le Revenu Solidarité Jeunes.
  • Le renouvellement de la Charte des 1000.
  • La création d’un réseau de lieux d’accueil et d’information Insertion et Emploi.
  • L’élaboration et la mise en œuvre de programmes d’actions territoriaux.

➡️ Revenu de solidarité pour les jeunes de moins de 25 ans

Face à l’ampleur de la crise économique, la Métropole de Lyon lance une aide financière destinée aux jeunes NEET de 18 à moins de 25 ans en situation de précarité. Ce revenu de solidarité peut atteindre jusqu’à 400 euros par mois pour une durée de 24 mois maximum. Cette aide est complétée par un dispositif d’accompagnement.

À Lyon, le RSJ est géré par les Missions locales et par des structures associatives. Certaines gèrent tous les publics tandis que d’autres ne gèrent que les jeunes qui fréquentent déjà leur structure.

➡️ Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV)

Les QPV remplacent les nombreux zonages antérieurs (ZUS, CUCS, ZRU, ZFU) tout en réduisant leur nombre pour concentrer les politiques de la ville sur les territoires les plus en difficulté. Certaines mesures et dispositifs d’insertion pour les jeunes dépendent du classement en QPV de leur lieu d’habitation (ex. l’emploi Franc+ pour faciliter l’embauche des jeunes).

L’outil en ligne SIG Ville permet de savoir si une adresse postale fait partie d’un QPV.

➡️ Fonds d’aide aux jeunes (FAJ)

Ce fonds est une aide ponctuelle destinée aux jeunes de 18 à 24 ans en situation difficile (à partir de 14 ans dans certaines cas) lorsqu’ils ne peuvent pas s’appuyer sur leur famille.

Ce dispositif national est porté au niveau départemental par les conseils départementaux.

➡️ Apprentissage

L’apprentissage permet d’apprendre un métier en alternant des périodes pratiques en entreprise et des périodes de formation en vue d’obtenir un diplôme reconnu en 6 mois ou 3 ans selon le métier.

Les périodes de formation s’effectuent dans les Centres de formation d’apprentis (CFA) qui font l’objet de conventions conclues entre les conseils régionaux et des partenaires comme les chambres de commerce, de métiers ou d’agriculture, les établissements d’enseignement public ou privé sous contrat, les entreprises, les associations, etc.

Les apprentis ont un statut de jeune travailleur salarié en entreprise grâce à un contrat de travail. Ils peuvent préparer tous les diplômes professionnels et technologiques de l’éducation nationale (CAP, BEP, Bac Professionnel, BTS, Licence professionnelle).

Depuis 2020, le pilotage de l’apprentissage est confié aux branches professionnelles. Elles fixent le niveau de prise en charge pour chaque certification et les besoins de formation pour les secteurs qu’elles représentent. Les Régions perdent donc leur pouvoir de régulation du marché de l’apprentissage mais restent un levier financier important.

➡️ Prépa-apprentissage

Financé par le Plan d’investissement dans les compétences (PIC), ce dispositif lancé en 2019 vise à sécuriser l’apprentissage des jeunes de 16 à 29 ans en mettant en place un « sas » pour préparer l’apprentissage des jeunes résidants en QPV et ZRR en particulier.

La prépa-apprentissage permet au jeune d’identifier ses forces et ses faiblesses et de développer son rapport aux autres, d’une part, et propose à l’entreprise qui accueille l’apprenti une aide pour les démarches administratives, d’autre part. La Prépa peut aller de quelques jours à plusieurs mois.

A l’issue d’un appel à projets, la Chambre des métiers et de l’artisanat de la région AuRA propose trois parcours de Prépa-apprentissage : Sas’speed (9 semaines), Sas’construit (13 semaines) et Sas’apprend (17 semaines) en lien avec la CCI, les Missions locales, le CIO et Pôle emploi.

➡️ Projet FAIR[e]

Ce projet vise à créer une dynamique pour mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire de la Métropole de Lyon en faveur de l’inclusion en accompagnant à la fois des entreprises et des demandeurs d’emploi. L’objectif du projet FAIR[e] est d’expérimenter une nouvelle pédagogie en partant des capacités transversales de la personne.  

Parmi le public visé, on notera que le dispositif s’adresse à près de 200 jeunes de moins de 26 ans (soit ¼ des personnes concernées sur 3 ans).

Le projet s’articule en 4 temps :

  1. Sas de 2 jours pour définir le projet et rencontrer les autres participants.
  2. Préformation via une Préparation opérationnelle à l’emploi (POE) sur 12 semaines.
  3. Contrat de professionnalisation en alternance sur une durée de 12 mois avec une entreprise partenaire accompagné d’un tuteur.
  4. Obtention d’un emploi durable.

Un des fondements du projet est que l’ensemble du parcours soit sans couture, avec un suivi continu du sas d’intégration au sas de décompression.

🎯 Au niveau local

Structures et mesures au niveau local.

➡️ Plan local pour l’insertion et l’emploi (PLIE)

Mis en place depuis 1993 par la Ville de Lyon, le PLIE est animé par l’association ALLIES. Il constitue un outil important du volet emploi-insertion du contrat de ville et fait partie du programme d’action de la Maison de l’emploi et de la formation (MdEF).

Le PLIE est constitué d’actions thématiques portées par un tissu associatif dynamique et varié (plus de 50 structures en 2017).

Les thématiques privilégiées par le PLIE sont les suivantes :

  • Accueil des publics.
  • Mise en place de référents de parcours.
  • Mise en activité professionnelle :
    • levée des freins à l’employabilité,
    • formation accès à l’emploi,
    • mobilisation – dynamique de parcours,
    • Coaching – image professionnelle.  
  • Actions complémentaires.
  • Lien avec les entreprises.

Ce dispositif vise l’emploi des personnes en grande difficulté d’insertion socio-professionnelle ainsi que les jeunes primo demandeurs d’emploi sans solution depuis 1 an ainsi que les jeunes diplômés.

➡️ Comités Territoriaux Insertion Emploi (CTI’E)

Ces comités émanent du PTI’e (voir la section PMI’e au niveau Métropolitain) qui assure la mise en place du PMI’e. On trouve 10 CTI’e qui gèrent l’action du PMI’e localement sur les 9 conférences territoriales des maires (CTM) plus Lyon-Villeurbanne. Chaque CTI’e regroupe un ensemble de communes cohérent en termes de problématiques (bassin d’emploi, population, mobilité, etc.).

➡️ Maison métropolitaine d’Insertion pour l’emploi (MMI’e)

La Maison Métropolitaine d’Insertion pour l’emploi est un groupement d’intérêt public qui compte 27 membres et qui coordonne les travaux des CTI’e. Elle assure le lien entre les différents territoires, les différents acteurs et la Métropole. La MMI’e est basée dans le centre de Lyon avec une antenne à Vaulx-en-Velin.

Ses missions principales sont :

  • Mobiliser les entreprises : accompagner la prise de poste, former la personne recrutée, faire des retours au Comité local école entreprise (CLÉE) référent sur la phase d’intégration.
  • Promouvoir des filières stratégiques : service aux personnes (SAP), transition écologique, industrie.
  • Développer les clauses sociales pour favoriser l’emploi des publics éloignés de l’emploi et le tissu économique local.
  • Coordonner les acteurs emploi insertion : rapprocher l’insertion et l’emploi, adapter et favoriser la mobilisation des outils et des ressources et coordonner les différents acteurs.
  • Structurer un réseau de proximité : accompagnement numérique, mise en place d’événements (forum, job dating, etc.).
  • Développer l’innovation sociale : Projet FAIR[e] (200 jeunes de moins de 26 ans concernés) et Transitions Collectives (Transco).

La MMI’e assure le conseil et l’animation d’une vingtaine de lieux de proximité et du numérique dans la Métropole de Lyon.

➡️ Missions locales

Les Missions Locales exercent une mission de service public de proximité avec l’objectif d’accompagner les jeunes de 16 à 25 ans révolus dans leurs parcours d’insertion professionnelle et sociale. Avec le Pôle emploi et les CAP emploi, Les Missions locales font partie du service public de l’emploi (SPE).

Elles constituent depuis près de 30 ans un réseau d’initiatives locales qui offre à chaque jeune en recherche d’emploi ou de formation un service d’égale qualité sur tout le territoire avec la prise en compte globale des freins pour accéder à l’emploi et à l’autonomie sociale.

Chaque Mission locale est à même de proposer au jeune un ensemble de prestations pour l’aider dans son orientation et à bâtir son projet professionnel dans le cadre du PACEA et du Parcours emploi compétences (PEC) :

  • Ateliers collectifs sur l’insertion professionnelle (emploi, formation, orientation).
  • Coaching individuel pour aider dans la recherche d’emploi.
  • Information globale (métiers, formations, secteurs professionnels, aides et acteurs jeunesse).
  • Accès gratuit aux offres d’emploi des partenaires.
  • Événements ou temps-forts autour de thématiques spécifiques.

En Auvergne Rhône-Alpes, ce réseau est constitué d’une association régionale (Amilaura), de 61 Missions Locales, 750 points d’accueil et 1400 professionnels.

➡️ Comité local école entreprise (CLÉE)

Le Comité local école entreprise est un lieu d’échanges et de ressources entre les entreprises et les acteurs de l’Education nationale sur la relation emploi-métiers-formation. Les actions sont à destination des élèves et leurs familles, mais aussi des équipes pédagogiques / éducatives et des acteurs économiques. Le CLÉE est co-animé par un représentant de l’éducation nationale et un représentant du milieu économique local.

Quelques exemples d’actions mises en place dans les CLÉE des différents bassins de formation de la région lyonnaise :

  • Parrainages de classes par des entreprises.
  • Découverte des métiers et des attendus professionnels.
  • Orientation des jeunes via une information objective sur la réalité des métiers.
  • Immersion en entreprise pour les élèves motivés.
  • Mini-stages en entreprise.
  • Parcours aménagé de formation initiale (PAFI).
  • Etc.

En 2017, la rectrice de l’académie de Lyon a souhaité la mise en place d’un Comité local école entreprise (CLÉE) au niveau de chaque bassin de formation. Sur l’académie de Lyon on trouve 14 CLÉE pour 14 bassins de formation.

➡️ Parcours aménagé de formation initiale (PAFI)

Il s’agit de parcours mis en place au niveau des établissements scolaires en direction des élèves âgés de 15 à 19 ans en risque de décrochage. La nature des parcours proposés varie selon les besoins exprimés par le jeune ainsi que les préconisations faites par l’équipe éducative lors de la phase de diagnostic partagé.

Le PAFI peut prendre les formes suivantes :

  • Emploi du temps aménagé.
  • Inscription de l’élève dans un module de remobilisation.
  • Stages en association, en entreprise ou en CFA.
  • Rencontres avec un conseiller en Mission locale.

Ce dispositif donne de bons résultats mais se révèle chronophage : l’individualisation d’un parcours nécessite des compétences et du temps pour échanger avec l’élève autour de son besoin et pour le suivre sur la durée.

➡️ Info jeunes

Association loi 1901, Info-Jeunes Auvergne-Rhône-Alpes (anciennement le CRIJ) est une ressource pour les 13-30 ans, leurs familles, les professionnels, les partenaires et les institutions. Fait partie du réseau national et européen de l’Information Jeunesse.

Voir le site info-jeunes pour la région Auvergne Rhône-Alpes.

➡️ École de la deuxième chance (E2C)

Les Écoles de la 2e Chance (E2C) accompagnent les jeunes sans qualification et sans emploi vers une intégration sociale, citoyenne et professionnelle durable. Le seul critère pour intégrer une E2C est la motivation. Le jeune construit son projet professionnel et le valide à son rythme, étape par étape.

Toute démarche de création d’une École de la 2e Chance doit être appuyée localement par un institutionnel (Collectivités locales et territoriales, Consulaires, etc.) et doit avoir également le soutien de la Région.

➡️ Structures d’insertion par l’activité économique (SIAE)

L’insertion par l’activité économique (IAE) permet aux personnes les plus éloignées de l’emploi en raison de l’âge, de l’état de santé, de la précarité de bénéficier d’un accompagnement renforcé pour faciliter leur insertion sociale et professionnelle via des contrats de travail spécifiques.

Dans le cadre du plan « 1 jeune 1 solution », l’État souhaite augmenter la part des jeunes dans les structures SIAE. À cet effet, la mesure Insertion par l’Activité Économique jeunes (IAE Jeunes) soutient l’entrée de 35 000 jeunes en 2021.

Pour cela, la plateforme de l’inclusion permet de postuler directement à des offres d’emploi à pourvoir dans les structures SIAE. Le jeune peut aussi s’adresser au Service public de l’emploi.

Il existe plusieurs types de structures conventionnées par l’État pour répondre à différents besoins au niveau local :

  • Association intermédiaire (AI) : permet à des personnes rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières de travailler occasionnellement pour le compte d’utilisateurs.
  • Atelier et chantier d’insertion (ACI) : propose une activité professionnelle aux personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles.
  • Entreprise d’insertion (EI) : opère dans le secteur marchand avec une finalité sociale et propose à des personnes en difficulté une activité productive assortie de prestations.
  • Entreprise de travail temporaire d’insertion (ETTI) : entreprise d’intérim dont l’activité est centrée sur l’insertion professionnelle.
  • Entreprise d’insertion par le travail indépendant (EITI) : permet à des personnes rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières de bénéficier d’un service de mise en relation avec des clients ainsi que d’un accompagnement.
  • Groupement d’employeur pour l’insertion et la qualification (GEIQ) : met en relation les entreprises adhérentes avec les personnes en difficulté d’accès à l’emploi.
  • Régie de quartier (RQ) vise au développement économique, social et culturel du quartier via des actions d’entretien de l’habitat (espaces verts, parties communes), de réhabilitation de logements et de maintenance et de réparations diverses.

Pour aider le développement de l’insertion, le Fonds départemental d’insertion (FDI) est destiné à créer un effet levier en complément d’autres financements et contribue à la pleine reconnaissance des SIAE en tant qu’acteur de la lutte contre le chômage de longue durée.

Pour mener à bien l’insertion professionnelle de ces publics les contrats sont assortis d’un accompagnement. Depuis 2018 les contrats aidés CUI sont transformés en Parcours emploi compétences.

Le budget dédié au FDI est porté en 2021 à 150 M € dans l’objectif de créer 30 000 emplois supplémentaires, dont au moins 10 000 en 2021. Une enveloppe supplémentaire de 12,5M € est dédiée aux projets de mobilité solidaire

Published inLe coin du CIP

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